Chronique d'Antan - Première partie : la guerre de Vendée

Première partie : la guerre de Vendée

En 1789, sur les cahiers de doléances, la population française transcrit ses craintes et son mécontentement...

Les Vendéens attendent particulièrement de leur Roi, la disparition de la milice, qui épargne davantage le Midi de la France. Les enrôlements donnent dans le nord du pays un soldat pour 149 civils, tandis que dans le sud, elle ne fournit qu'un homme pour 2791 habitants... La population vendéenne estime contraire au droit de l'humanité et à la liberté, l'obligation du service armé. (Le service militaire n'est pas encore obligatoire).

L'appel de trois cent mille hommes en 1793, cause donc une irritation générale ; et c'est toute une jeunesse qui refuse de se laisser incorporer de force ; et qui n'hésite pas alors à s'insurger, à combattre et à se constituer elle même en armée...

Le général Tureau constate que "les habitants du Poitou ont plus de répugnance que les autres paysans à quitter leurs foyers,  si casaniers, que pour leurs intérêts même, ils ont de la peine à perdre leur clocher de vue, à cause de l'extrême fertilité de leur pays, de leurs attachements à leurs propriétés, de leur confiance dans leurs seigneurs et dans leurs prêtres..." Et s'est aussi là  que le bas blesse pour les Vendéens, fidèles à Dieu et au Roi :  les prêtres réfractaires sont pourchassés par la République, condamnés, ils doivent s'exiler...

Ce "pays" va donc vivre une des plus atroce guerre civile qui soit : la guerre de Vendée, qui, entre les premiers coups de fusil de mars 1793 à la mort de Charette en 1796 aurait fait près de 500000 morts, détruit des centaines de bourgs et de villages, causée d'effroyables malheurs et souffrances...

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L'emblème de la Vendée, dont les références sont toutes, sinon contre-révolutionnaires, du moins pro catholiques et royales. Car, surmontée de la croix et de la couronne, la devise "Utrique fidelis" ne peut être interprétée que dans le sens que nous lui connaissons ( fidèle à Dieu et au Roi),

Pour mieux connaitre cette partie de l'Histoire de France, un docu  (cliquez ici)...